Lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies le 24 septembre, le président américain Joe Biden a souligné que les États-Unis étaient déterminés à promouvoir la paix et la stabilité au Moyen-Orient. Il a exprimé son désir de finaliser un accord de paix global entre Israël et le Hamas, soulignant l’importance des efforts diplomatiques pour résoudre les conflits de longue date dans la région. Dans le même temps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé que l’armée continuerait de frapper le Hezbollah, indiquant sa détermination à faire face aux menaces sécuritaires du groupe militant. Cet échange reflète les complexités et les défis actuels pour parvenir à une paix durable dans la région.
Le 24 septembre, lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, le président américain Joe Biden a souligné que les États-Unis étaient fermement engagés à soutenir la paix et la stabilité au Moyen-Orient. Il a exprimé son vif désir de finaliser un accord de paix entre Israël et le Hamas, soulignant le besoin crucial de solutions diplomatiques dans une région souvent en proie à des conflits. Dans le même temps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que l’armée israélienne poursuivrait ses opérations contre le Hezbollah, signalant une détermination à faire face aux menaces perçues du groupe militant.
Le discours de Biden a été diffusé par Voice of America, tandis que Netanyahu a délivré un message vidéo public sur la plateforme de médias sociaux X. Dans ses remarques, Biden a décrit l’invasion d’Israël par le Hamas le 7 octobre 2023 comme « l’enfer », soulignant que l’attaque visait des civils innocents, dont beaucoup dormaient ou assistaient à un festival de musique. Il a condamné les violences infligées par le Hamas, notamment les agressions sexuelles et les enlèvements, qui ont fait de nombreuses victimes.
Le président a également souligné que les personnes actuellement à Gaza connaissent des conditions désastreuses. « J’ai coordonné avec le Qatar et l’Égypte un accord de cessez-le-feu et le retour des otages. Nous devons maintenant finaliser cet accord, obtenir la libération des otages et mettre fin à la guerre », a-t-il déclaré, soulignant le besoin urgent d’agir. Biden a souligné l’importance d’empêcher un conflit plus large dans la région et a noté que le Hezbollah a lancé des attaques contre Israël depuis l’autre côté de la frontière, forçant de nombreuses personnes, y compris des citoyens libanais, à fuir leurs foyers.
« La guerre dans la région ne sert les intérêts de personne. Nous devons parvenir à une paix durable et nous travaillons sans relâche pour atteindre cet objectif », a déclaré Biden. Il a également évoqué la violence croissante contre les Palestiniens en Cisjordanie, plaidant pour une résolution du problème qui comprend la reconnaissance de l’État palestinien. « Les Palestiniens doivent pouvoir vivre dans la dignité et la paix dans leurs foyers », a-t-il affirmé.
Biden estime que les progrès vers la paix renforceront les positions des États-Unis et de leurs alliés contre les menaces émanant de l’Iran. Il a appelé à des mesures pour éviter que des tragédies comme celles du 7 octobre ne se reproduisent et a souligné la nécessité d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires.
Dans sa réponse, Netanyahou a averti que les Forces de défense israéliennes (FDI) persisteraient dans leurs frappes contre le Hezbollah. « Je termine actuellement une visite dans l’une de nos bases de renseignement. Je dois dire que je suis profondément impressionné par le travail qui a été fait et encore plus par le travail qui sera fait. Je dis au peuple du Liban : notre guerre n’est pas contre vous, notre guerre est contre le Hezbollah. Nasrallah vous mène au bord du gouffre », a déclaré Netanyahou, soulignant la distinction entre le Hezbollah et la population libanaise.
Il a exhorté les citoyens libanais à évacuer leurs maisons si elles abritent des armes du Hezbollah, affirmant : « Ceux qui ont des roquettes dans leur salon et leur garage n’auront pas de maison. […] Libérez-vous de l’emprise du Hezbollah et de Nasrallah pour votre bien ! » Ce message reflète la volonté d’Israël de limiter les pertes civiles tout en répondant aux préoccupations en matière de sécurité.
Les rapports sur l’escalade des tensions entre Israël et le Liban indiquent une augmentation significative de la violence. Le 17 septembre, des milliers de bipeurs appartenant à des membres du Hezbollah ont explosé simultanément au Liban, suivis par des radios et des récepteurs le lendemain. Le ministère libanais de la Santé a fait état de 37 morts et d’environ 2 900 blessés au cours de cette période de deux jours, dont deux combattants du Hezbollah, dont l’un était le fils d’un député.
L’agence de presse iranienne semi-officielle Mehr a rapporté que l’ambassadeur iranien à Beyrouth avait été blessé par les explosions de bipeurs. Des sources de Reuters ont suggéré que les explosions avaient été orchestrées par l’agence de renseignement extérieure israélienne, le Mossad. Cependant, le 22 septembre, le président israélien Isaac Herzog a nié toute implication dans ces incidents.
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a annoncé un renforcement militaire sur le front nord, indiquant le début d’une « nouvelle phase » dans la guerre contre le Hamas. Le chef d’état-major Herzl Halevi a confirmé un plan de défense et d’offensive pour le front nord. Les militants du Hezbollah ont juré de riposter contre Israël suite aux accusations concernant les explosions de téléavertisseurs.
Le 19 septembre, l’armée de l’air israélienne a mené des frappes dans le sud du Liban, entraînant la mort d’un commandant du Hezbollah, Ibrahim Akil. Israël a également affirmé avoir déjoué une tentative d’assassinat de hauts responsables planifiée par l’Iran. Le chef du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a déclaré que les attaques d’Israël constituaient une déclaration de guerre contre eux. Les affrontements se sont poursuivis le 22 septembre, contribuant à la montée des tensions dans la région.
Le 23 septembre, l’armée de l’air israélienne a ciblé environ 1 600 positions du Hezbollah au Liban. Selon les autorités libanaises, cette opération a fait 558 morts, soit le bilan le plus élevé de l’histoire du pays.Le conflit en cours met en évidence l’urgence d’engager des efforts diplomatiques pour résoudre les problèmes sous-jacents et rétablir la stabilité dans la région. Alors que les deux dirigeants naviguent dans les complexités de leurs récits respectifs, la communauté internationale observe de près, espérant une résolution qui puisse apporter une paix durable au Moyen-Orient.